mercredi 15 décembre 2010

Projets de l'association

PROJETS
Chantiers pour tous, un réseau pour la solidarité internationale


       Si vous avez envie de voyager, de changer d'air, de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, n'hésitez plus et joignez l'utile à l'agréable en participant à nos projets. C'est l'occasion pour vous d'effectuer un séjour enrichissant au Mali à travers des échanges inter-culturels et en participant à une forme de solidarité internationale. Nos projets s'articules autour de 2 volets, libre à vous de choisir celui qui vous correspond le mieux:

Volet I :
Chantier International des volontaires sur la falaise de Sangha et développement local à Koundou
(cercle de Bandiagara, région de Mopti)

Volet II :
Spectacle itinérant – Éducation et Échanges culturelles
(cercle de Diéma, région de Kayes)

Premier volet

Volet I 
Chantier International des volontaires sur la falaise au développement local à Koundou, commune de Sangha Cercle de Bandiagara région de Mopti.



I - Contexte Justification
Koundou à l’instar des autres villages de la falaise de Sangha au pays dogon est un village très pauvre. La population locale vit essentiellement des revenus de la terre et marginalement de quelques aides de la part de touristes y ayant séjournés. L’étude monographique des volontaires des programmes des Nations Unies a démontré que 35% des enfants sont malnutris, 45% des femmes en gestations et des femmes allaitant ont une alimantation gravement déséquilibrée et insuffisante tandis que 12% d’entre elles subissent des souffrances physiques des suites des travaux champêtres (moudre le mil, transport d’eau, etc.).
Le  pon (la crème à base de mil) et le sagdia (le tô) sont les principales alimentations de base des dogons.
Les protides et les lipides  ne sont consommés qu’occasionnellement environ la même proportion n’absorbent pas suffisamment de calories et de protéines. Les carences en aléagino-élément sont encore plus rependues.
Koundou ne dispose d’aucun moyen de transport pour évacuer vers un hôpital les femmes enceintes dans un état critique, les blessés graves ou les grands malades, ainsi un part importante de la mortalité s'explique en grande partie par le manque d’infrastructures sanitaires.

II - La situation géographique
Le village de Koundou se trouve dans la commune rurale de Sangha, cercle de Bandiagara, région de Mopti, la 5ème région du Mali.
Sur les 57 villages que compte la commune de Sangha 42 villages sont sur la falaise, Koundou fait partie de ces derniers. La falaise est limitée au nord par la commune de Wadouba (cercle de Bandiagara), au sud par la commune de Madougou ‘cercle de Koro) à l’est par la commune de Diankabou (cercle de Koro) et à l’ouest par la commune Dandoly (cercle de Bandiagara).
Le type de végétation est la savane arborée et le climat est de type sahélien. On enregistre une faible pluviométrie annuelle à cause de l’avancée du désert et l’étêtage des arbres.

III - Contexte démographique
La population  de Koundou est estimée à plus de 1100 habitants dont 52% sont des femmes, et elle n'est composée que de Dogon. La population est jeune mais très mobile. Plus de la moitié des jeunes sont en exode, et pendant la saison pluvieuse quelques uns ne font pas leur retour au village, c’est pour dire que la pauvreté règne dans la localité.
Le Christianisme, l’Animisme et l’Islam sont les principales religions du village.

IV - Contexte administratif et politique
Le village de Koundou se trouve dans la commune de Sangha qui connaît une certaine stabilité politique favorisant ainsi l’opérationnalisation des programmes du développement.
Le village est administré par le Hogon qui a le droit de tutelle sur les différents chefs de quartiers (Koundou dâh, K.Guina, K.Ando et K.dogomon) qui sont aujourd’hui administrativement considéré comme des villages à part entières et qui ont des relations directs avec les autorités administratives. A koundou seuls deux partis politiques existaient, actuellement le choix de tout un chacun est libre, les partis sont nombreuses.

V - Contexte Economique
L’économie du village est basée essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le petit commerce et le tourisme.

VI - L’impact du Tourisme au Pays Dogon
Le pays dogon est le site touristique le plus visité au Mali. Le tourisme joue un rôle très important dans la région. Il contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations, mais il est aussi parmi les facteurs qui contribuent à la dégradation et à la spoliation de certaines valeurs de la culture locale.
En raison de ces réalités, l’objectif du guide d’écotourisme  est de sensibiliser les visiteurs et les populations sur les risques de dégradation de l’environnement.
C’est pour aider à mieux préserver ce patrimoine naturel et culturel dans un souci de développement durable de la région en général. Le tourisme compris dans le bon sens est un outil précieux de développement local harmonieux.
Son impact peut être positif ou négatif.
A/ Aspect positif :
Comme impact positif on peut citer le brassage de culture aboutissant à des jumelages et partenariats qui conduisent à la réalisation d’infrastructures de développement (les écoles, les centres de santé et les puits) etc.…
Les revenus perçus  par la population et les taxes communales permettent de subvenir à certains besoins de la population. Ces avantages contribuent à diminuer le phénomène de l’exode des jeunes vers les grands centres urbains et hors de nos frontières.
B/ Aspect négatif :
Le tourisme est considéré comme un facteur de dégradation des moeurs des coutumes et des valeurs culturelles et éducatives.
Cette vision négative du tourisme ressort surtout du fait qu’il contribue à la déscolarisation des enfants tentés par le guidage sans avoir appris un métier ou une profession.
Beaucoup d’enfants sont devenus des mendiants à la faveur d’un tourisme mal organisé.
Les sites sacrés et certains rituelles dont l’accès est interdit sont constamment violé. Certains touristes campent dans la nature, dans les champs de culture provoquant ainsi la dégradation de l’environnement. C’est le cas parfois de l’abandon des déchets non biodégradables. Les organisateurs de voyage sont les premiers coupables de cette pratique.
C/ Risque de pillage
Un autre méfait du tourisme reste le trafic et le pillage des objets d’arts et du patrimoine dogon en général. Certains visiteurs se rendent dans les villages pour délester les communautés de leurs biens culturels séculaires à la faveur de l’état de la pauvreté, tout en bénéficiant de complicité locale.
Les textes législatifs et réglementaires du Mali relatifs à la protection du patrimoine culturel prévoient des sanctions sévères pour le cas de vol, de trafic illicite ou destruction des biens culturels.

VII - Vision
a) Favoriser le développement durable lié au tourisme dans le village de Koundou.
b) Mission : Annoncer la population à participer aux activités de développement lié au tourisme.
c) Objectifs : L’objectif est de créer une atmosphère très remarquable au population bénéficière au profit du développement touristique.

VIII - Le volontariat
Le volontariat est un acte d’échange mutuel entre une personne ou un groupe de personne qui offre aux volontaires, un terrain d’apprentissage, d’expérimentations et de construction personnelle et collective d’un chantier de jeunes volontaires internationaux qui ressemble 10 à 15 personnes de nationalités différentes. Ensemble vous organiserez votre quotidien en fonction des possibilités locales et des objectifs à réaliser.
Les travaux à réaliser sont accessibles à tous, il ne nécessite pas de compétence particulière. La démarche volontaire des participants est primordiale pour le bon déroulement du projet sur toute sa durée. Le temps consacré au travail est de 20 heures par semaine. Sur un chantier nous privilégions, l’échange, la rencontre et la réalisation d’une action concrète utile dans des projets locaux. 

IX - Le Projet
Préparer les jeunes à vivre et à respecter la diversité culturelle est une priorité pour l’avenir, un apprentissage social à partir de la vie d’un groupe pour la réalisation d’un travail concret, des rencontres organisés autour de différentes activités.
Le travail consiste à réaliser la réhabilitation des anciennes constructions en pierres du village, les volontaires participeront aux différentes techniques de construction de pierres et de matériaux locaux. Amener les volontaires à vivres au rythme du pays dogon, à découvrir les autres avec leurs cultures et leurs modes de vie, tout en organisant des causeries, des débats, des contes et légendes dogon, l’histoire…
Des rencontres seront organisées avec la population locale avec des jeux, animation etc.
Les volontaires resteront au village pendant leur séjour.

Situation :
v Koundou est à 12 km de Sangha
v Sangha est à 45 km de Bandiagara
v Bandiagara est à 65 km de Mopti

X - Le Groupe
Le groupe comprend environ 15 participants internationaux par sessions chaque session prend 3 semaines.
Comme le groupe est hébergé au village, deux animateurs seront présents nuit et jour à la maison d’accueil pendant le séjour. Le groupe est pris en charge par l’Association.
Quant à la langue parlée sur le chantier, cela dépend des groupes, mais le plus souvent le français et l’anglais sont les plus parlées, les volontaires qui ne parlent pas ces langues doivent nous signaler à l’avance pour une éventuelle prise de mesures.

XI - Les Loisirs
Les loisirs sont organisés en fonction des possibilités locales, de vos envies et de vos moyens.
Exemples d’activités envisageables.
v Visites diverses villages typique et ses quartiers et sites divers …
v Soirées thématiques et festives avec les habitants du village
v Rencontre d’artisanats et producteurs locaux, visites d’ateliers et d’exploitations agricoles

XII - Hébergement
Les volontaires seront hébergés au campement le ‘’Hogon’’ (construction typique du village) avec des lits traditionnels et hygiéniques, l’eau du puits est disponible au pied de la falaise.
N’oubliez pas d’emporter :
v un sac de couchage pour ceux qui aiment profiter la nuitée en plein air.
v de bonnes chaussures pour la marche, des gans de travail et des vêtements.
v dés instruments de musique, des jeux des appareils photos et caméra.

XIII - Le Rendez-vous
Les volontaires doivent s’inscrirent sur notre site
Les volontaires venant de l’Europe ou d’ailleurs sont accueillis à l’aéroport de Bamako – Sénou par un représentant de l’association.
Ils sont hébergés à la maison d’accueil de l’association et partagent les repas de midi et du soir

XIV - Comment s’y rendre
De Bamako à Mopti le bus vous amènera
De Mopti à Sangha par car ou par taxi.
À partir de Sangha deux possibilités sont nécessaires  soit par piste rurale à pied ou par 4 x 4 qui vous amènent de Sangha à Koundou-Guina selon vos choix

XV - Les Frais de Participation
Les frais de participation s’élèvent à 120Euros par semaine à payer en arrivant à Bamako au responsable du chantier.

Deuxième volet

VOLET II 
Spectacle itinérant – Education et Echanges culturelles : Cercle de Diema , région de Kayes

I – Présentation  du cercle  
Au crépuscule du Xème siècle, Niaranthé Sissoko intrépide chasseur « karé » originaire du Nina (cercle de Nara) à la recherche de sa pitance, foula la terre fertile et giboyeuse de la contrée qui par déformation prit le nom de « Kaarta »  ( kateb tabaté kharanta kaarta ) couvrant ainsi la plus grande partie de l’actuel cercle de Diéma
Son installation à Noumakolo a donc précédé la fondation des premiers villages de la circonscription  à savoir entre autre : farabougou , kainera , Diangounté camara , Mountan soninké , Fatao , Lambidou , Diéma (1872 ) Diéoura , Madiga sacko , Nafadji , Tinkaré et Dalibéra

II - Historiques
L’histoire du cercle de Diéma s’est déroulée entièrement au cœur du royaume de Massassi du kaarta , fondé par les Coulibaly venus de Ségou et qui atteint son apogée sous le régime de Bodian Moriba ( 1815-1832 ) son successeur Mamadou kandia a soumis les Diawara saugoné de Nioro avant d’être vaincu par El Hadj Omar Tall en 1885 qui installa Amadou Tall et imposa l’islam . Ce dernier se heurta aux français en 1891 date à laquelle le colonisateur regroupa les entités traditionnelles en cantons tel que ceux du kaarta , koussata , kingui sangha etc…Relevant de la subdivision de Nioro du sahel à l’indépance l’actuel cercle de Diéma était régroupé en cinq arrondissements Diéma, Béma, Diankounté camara, Dioumara et lakamané attaché au cercle de Nioro du sahel jusqu'au 12 juillet 1977 , la date de la création du cercle de Diéma suivant l’ordonnance No 77/C MLN.
De nos jours conformément à la loi No 99-035 AN/RN du 10 août 1999, le cercle de Diéma compte 15 communes dont 14 rurales qui sont :
Diéma , Madiga sacko , Dianguirdé, Dioumara Koussata, Gomitradougou , Groumera,  Béma , Fassoudebé , Guédébiné , Diankounté camara , Lambidou , Lakamané, Diéoura , et Sansakidé et une commune urbaine celle de fatao.

III - Traits physiques

a) Situation Géographique
Le cercle de Diéma occupe la partie Est de la région de kayes
Il est limité
-         Le cercle de Bafoulabé à l’ouest
-         Le cercle du Nioro du sahel au Nord
-         Le cercle de kita au sud
-         Le cercle de kolokani et Nara à l’est
Il est situé à 276 km de Kayes bitumé via Lakamané et 360 km de Kayes via Nioro , 350 km de Bamako via kolokani, 105 km de Nioro du sahel et 200km de Kita .  Il  couvre une superficie de 12350km².

b) Le relief
Le  relief par accidenté est dominé par des plateaux et des plaines sablonneux avec au sud-ouest quelques effleurement de  rocheux constituant le prolongement du Mont Mandingue.



c) Climat et végétation
La végétation arbustive et arborée, soutenue par une pluviométrie variant de 400m à 800mm pousse sur le sol argile sablonneux.
Le climat est de type sahélien au sud et Est caractérisé par l’alternance de deux saisons avec les températures variantes entre 15 et 45°c selon les saisons.
La saison des pluies qui s’étend de Juillet à Octobre est courte. Celle des pluies longues est la saison sèche qui s’étend de Novembre à Juin. Il souffle principalement deux vents : l’harmattan, un vent sec soufflant au Nord-Est au sud-Ouest et la mousson du sud-Ouest au Nord-Est qui apporte les pluies

La formation végétale de l’espace agro silvo- pastoral est la savane arbustive. Le taux de couverture est d’environ 20% à 30% et la taille des arbustes de l’ordre de 2 à 7 m
Les principales espèces végétales sont :
v Les espèces ligneuses : Bauhinia refus cent, acacia, scorpoidene , afromosia, laxiflora  Balanites acgyptica , Acacia , le yali, Guiera senegalonsis , combretum, migratum, combretum migracans etc……
v Les espèces herbacées : Andropogon , spp , cenchrus , bliflorus Digit aria spp , acacia torah etc.
d) Réseau  hydrographie :
Il existe des mares , des marigots et des bas fonds importants dont le régime est lié à celui de la pluviométrie ; cependant , il faut noter l’existence du fleuve baoulé à la lisière des cercles de Diéma et Kita

e) Traits humains
La population du cercle de Diema est estimée a 145 347 (RGPH 1996), cette population est essentiellement composée de Sarakolé, Bambara, Peuhl, Maure, Kagoro et Kassonké.
La pluralité ethnique et la hiérarchisation sociale créent une diversité de la mentalité ; ce qui ne facilite pas la gestion de la population et de leurs composantes.

IV - Description des secteurs d’activités

a) Les principales activités des acteurs du cercle  sont :
- L’agriculture y compris le maraîchage ;
L’élevage qui porte sur les bovins , les ovins , les caprins , les asins et les équins, auxquelles s’ajoute le commerce ,la pêche et l’artisanat.

b) Economie rurale
Le cercle de Diéma connaît une économie à vocation essentiellement agropastorale.
L’agriculture est basée sur la production des cultures vivrières : mil , maïs, sorgho, niébé, fonio , arachide , tubercules ( patate , manioc ) ; l’oseille de Guinée verte et rouge et le riz ce dernier est cultivé surtout par les femmes
Le maraîchage connaît présentement un regain d’attention
Quand à l’élevage, bien qu’extensif est de type sédentaire et transhumant, il intéresse les espèces ci-après : bovins, ovins, caprins, équiens, asiens et les volailles. Il est caractérisé par un regroupement Nord –Sud  de Décembre à Juin et Sud -Nord de Juin à Novembre
La pêche n’est pas une activité régulière dans le cercle de Diéma . Elle est purement artisanale et ne comprend que les espèces d’eau douce Silure et carpes.

c)  L’élevage
Le secteur élevage à travers les principales filières (bétail, viande, lait, volaille, cuir et peaux) peut incontestablement constituer un créneau porteur d’emplois
L’élevage est pratiqué sous deux principales formes
- Une forme pastorale caractérisée par une migration saisonnière plus ou moins régulière des animaux entre les zones agro écologique à la recherche des ressources naturelles complémentaires. Dans ce cas plus de 50% de revenu brut de ménages provient de l’élevage ou des activités liées à l’élevage
- Une forme agro pastorale ou l’élevage est combiné avec des activités agricoles plus ou moins importantes .Dans ce cas environ 10 à 50% de revenu des ménages provient de l’agriculture.

Projet : (spectacle itinérant)
Education et Echanges Culturelles.
Les volontaires sillonneront les villages de Fangouné bambara, de Béma Sarakolé et Fasso debé peulh à charrettes ou à dos d’ânes pour certains. Le projet consiste à présenter des sketches de sensibilisation sur l’éducation scolaire des jeunes filles et sur l’immigration des jeunes  vers l’étranger amener les volontaires a découvrir les autres avec leurs cultures et leurs modes de vie, tout en organisant de causeries, débats.
Des rencontres seront organisées avec la population locale avec des jeux, animation etc..
Les volontaires resteront 5 jours dans chaque village.
Situation : Fangouné est à 5 km de Diéma, Commune de Béma village de (Koungo) est à 60 km de Diéma et la commune de Fassodébé, est à 65 km de Diéma.

Le Travail :
Les volontaires participeront à des activités culturelles diversifiées de différents villages et de différentes ethnies.  
Le travail consiste à amener les volontaires, à vivre au rythme et au mode de vie de ces différents villages.

Hébergement
Les volontaires sont hébergés dans des maisons d’accueil.
Ø  N’oubliez pas d’emporter un sac de couchage pour ceux qui aimeront profiter de la nuitée en plein air.
Ø  Amenez avec vous de jeux, des appareils photos et camera pour ceux qui ont la possibilité.  

Comment s’y rendre :
De Bamako à Diéma, le bus vous amènera, de Diéma pour se rendre dans les différents villages deux (2) possibilités :
-         En charrette ou en moto Taxi.
-         A pied pour d’autres si nécessaire.

Frais de participation :
Les frais de participation s’élève à 150 Euros par session de trois (3) semaines à payer a l’arrivée à Bamako au responsable du chantier.